Skip to content

21 - Chapelier / Hatter



Histoire de mode, le port du chapeau est plus ou moins développé selon les époques ; de 1900 à 1940 environ, les chapeaux d’hommes étaient très en vogue : chapeau-melon, haut de forme et casquette.

Le métier de chapelier était très délicat mais il est devenu un fleuron vers les années 1800 grâce à la récupération d’un déchet, à savoir les poils de lièvre et de lapin et plus tard de chèvre.

Ces poils étaient mélangés à un produit chimique : ce dernier était considéré comme un secret et oublié à ce jour.

La chapellerie française était très renommée et florissante. Elle fournissait du travail à des dizaines de milliers d’ouvriers français pour des articles courants et de luxe.

Cette fabrication de chapeaux nécessitait une énorme consommation d’eau de puits et beaucoup de vapeur.

Le chapeau en feutre était constitué de poils de lapin, de lièvre ou de chèvre.

Il fallait effectuer un collage, bord à bord, poil à poil sur une forme en bois et ensuite passer à l’étuve ce pré-feutre pour être plus tard poncé, puis brossé, affiné la mise en forme, etc.

Le maître chapelier qui dirigeait son atelier était très respecté : il possédait là un savoir faire artisanal reconnu comme un travail de spécialiste, voire d’artiste.

La mode féminine était beaucoup plus fluctuante : les modistes tenaient des boutiques d’articles pleins de charme et d’élégance.

Il n’était pas rare de trouver, à la même adresse, mari et femme chacun tenant son commerce avec un thème différent et occupant une place privilégiée comme ici sur la place du village.